L-E-V / SHARON EYAL – GAI BEHAR

Into The Hairy

Création 2023

Chorégraphie : Sharon Eyal avec Gai Behar
Création musicale : Koreless
Interprètes : Darren Devaney, Guido Dutilh, Juan Gil, Alice Godfrey, Johnny McMillan, Keren Lurie Pardes, Nitzan Ressler
Costumes : Maria Grazia Chiuri – Christian Dior Couture
Lumières : Alon Cohen

Aux manettes de cette pièce sous haute tension, Sharon Eyal et Gai Behar, dont les créations percutantes ont marqué la décennie, en collaboration avec Koreless, star montante de l’électro britannique.

Depuis la naissance en 2013 de leur compagnie L-E-V, basé en France, la chorégraphe Sharon Eyal et son complice Gai Behar électrisent la danse contemporaine. Chacune de leurs productions a le don unique d’offrir une combinaison d’images et d’émotions alliant la puissance de la danse, la géométrie millimétrée des corps et le grain de folie libérateur hérité de la culture underground des clubs et de la nuit. Dans ces tableaux en mouvement, les lumières, la scénographie mais également la musique jouent un rôle clé. Les deux artistes ont ainsi confié la partition de Into The Hairy au compositeur Lewis Robert alias Koreless, dont l’album Agor a en 2021 révolutionné la scène électro. Qualifié de « prodige de la musique minimaliste », le Britannique aux inspirations multiples propose une expérience sonore imaginative, tel un voyage à partager. La nouvelle pièce de L-E-V- associe également la styliste Maria Grazia Chiuri, directrice de Christian Dior Couture, et le light designer Alon Cohen, partenaires de longue date de la compagnie. Elle est portée par sept interprètes rompus à tous les styles, artisans essentiels de la « magie » revendiquée par Sharon Eyal dans toutes ses réalisations scéniques. 

Sharon Eyal

Après avoir dansé entre 1990 et 2008 pour la Batsheva Dance Company d’Ohad Naharin, Sharon Eyal en a été directrice artistique adjointe puis de 2005 à 2012 chorégraphe associée. Elle a fondé à Tel-Aviv la L-E-V- Dance Company avec l’artiste multidisciplinaire Gai Behar, figure de la vie nocturne, et créé depuis de très nombreuses pièces, notamment pour le Nederlands Dans Theater, le Royal Swedish Ballet, la GöteborgsOperans Danskompani et le Ballet de l’Opéra de Paris (Faunes en 2021). En 2017, elle a reçu le prix Fedora Van Cleef & Arpels pour le ballet.

Crédits

Production : L-E-V company

Coproduction : Montpellier Danse Festival ; La Villette – Paris ; Salzburger Festspiele – Autriche ; Sadler’s Wells – Londres ; Julidans – Amsterdam ; Spoleto Festival dei Due

Mondi – Italie ; MART Foundation – USA.

Avec le soutien de Orsolina28, Italie

 

 

                                                                                                                                                                                                                                      Avec le soutien de :

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         
Première en région Sud
Première en région Sud

Vendredi 24 novembre 2023

20h30 - 45 min
de 16€ à 50€
Tout public

COMPAGNIE LÉZARDS BLEUS

Safety to last

Création 2023
Hommage à Harold Lloyd
Pièce pour un danseur de façade, deux traceurs, un contrebassiste, une acrobate et une chanteuse

Chorégraphie et danseur de façade : Antoine Le Menestrel
Avec Marcia Barcellos, Jean-Christophe Bournine / Merakhaazan, Anthony Denis, Lou FrHeaven,
Manouk Guibert.
Musique : Grégory Véra
Création lumières : Samson Milcent
Accordiste : Olivier Dobel-Ober
Régie sol : Jean-Luc Bichon

 

Un siècle après le génial Harold Lloyd gravissant à mains nues la façade d’un building de Los Angeles, une performance renouvelle l’exploit sur les murs du Cineum de Cannes.

La scène est devenue culte : un petit bonhomme en costume et chapeau noirs est suspendu par les bras aux aiguilles de l’horloge géante d’un gratte-ciel américain. Avec Safety Last !, sorti en 1923, le burlesque Harold Lloyd entrait dans la légende. Cent ans après, Antoine le Menestrel rend hommage à un acteur depuis toujours pour lui source d’inspiration. Imaginant une écriture chorégraphique verticale adaptable à une architecture et un événement spécifiques, il présente sa création mondiale en parallèle avec le lancement, par le Festival, de la toute nouvelle compétition de films de danse MOV’IN Cannes. Difficile de faire plus ‘raccord’ ! En ouverture de la remise des prix, celui qui se décrit comme un « allumeur de rêves » accomplira donc son ascension le long des murs du cinéma, conçu par Rudy Ricciotti, qui accueille les projections. Et tel le héros du film retrouvant un voisin d’étage en étage, il rencontrera à chaque niveau un artiste du territoire, parmi lesquels Marcia Barcellos de Système Castafiore, la jeune circassienne Manouk Guibert, ou le contrebassiste niçois Jean-Christophe Bournine, auxquels il a passé commande d’une création de quelques minutes sur le thème Ascension-Descension. Sans oublier les acrobates spécialisés en Parkour, Anthony Denis et Loup FrHeaven qui seront à ses côtés.
Reliant ainsi entre eux les arts, mais aussi les habitants, les festivaliers, les cinéphiles et les danseurs dans une joyeuse célébration collective. Sensations fortes garanties !

Antoine Le Menestrel, Compagnie Lézards Bleus
‘Tombé dans l’escalade’ dès l’enfance, Antoine Le Menestrel participe dans les années 80 à de nombreuses compétitions internationales, où il ouvre de nouvelles voies sur structures artificielles. Il fonde en 1992 la Compagnie Lézards Bleus et a depuis collaboré avec de nombreux artistes, notamment avec Roméo Castellucci au festival d’Avignon en 2008, et le collectif La Horde avec le Ballet de Marseille en 2021. Il mène aussi régulièrement des actions de formation et de transmission en direction des plus jeunes dans le cadre de projets EAC ou Politique de la Ville

Production : Compagnie Lézards Bleus conventionnée par l’Etat-DRAC Paca, la Région Sud, le Département du Vaucluse et la Ville d’Apt. 

La compagnie est soutenue dans ses projets par la Spedidam « Aide à la Bande originale ». 

Résidence : Ville de Saignon ; Communauté de Communes Pays d’Apt Luberon ; « Rouvrir le monde – Eté culturel 2023 »

Partenaires techniques : Beal et Petzl

Coproduction : Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur

Soutien : Avec le soutien de Susanne Lloyd et Harold Lloyd Entertainment, Inc. et la Diacosmie – Nice

 

 

Première mondiale
Première mondiale

Jeudi 30 novembre 2023

18h00 - 40min
Abonnez-vous 6 spectacles + Carte Liberté
Accès libre
Tout public à partir de 6 ans

PROJECTION « SAFETY LAST ! » film de Fred C. Newmeyer et Sam Taylor

Jeu. 30 nov à 21h00 – Cineum (Cannes La Bocca) – Tarif unique 5€

+ RENCONTRE avec Antoine Le Menestrel autour du thème de la prise de risque dans sa pratique artistique et professionnelle

« La sécurité en dernier ou la sécurité pour durer ? où mettre le curseur? »

Jeu. 30 nov à 22h15 –

à l’issue de la projection du film Safety Last ! – Cineum (Cannes La Bocca)

 

CCN DE TOURS – THOMAS LEBRUN

Sous les fleurs

Création 2023
Pièce pour 5 interprètes
Chorégraphie : Thomas Lebrun
Interprètes : Antoine Arbeit, Raphaël Cottin, Arthur Gautier, Sébastien Ly, Nicolas Martel
Musiques : Trio Monte Alban, Maxime Fabre, Susana Harp, La Bruja de Texcoco (arrangement Seb Martel), Banda Regional Princesa Donashii, Rocio Durcal, Hector Berlioz, Eddy de Pretto, et la voix de Felina Santiago Valdivieso
Création lumières : Françoise Michel
Création son : Maxime Fabre
Création costumes : Thomas Lebrun, Kite Vollard
Masques : Ruua Masks
Conception scénographie : Xavier Carré, Thomas Lebrun
Régie générale : Xavier Carré
Régie son : Clément Hubert
Assistante sur le projet : Anne-Emmanuelle Deroo
Chercheur anthropologue : Raymundo Ruiz González

Danse de femme ou danse d’homme ? Entre deux continents, la création de Thomas Lebrun interroge, derrière les apparences, les visages féminins de la masculinité. 

Au sud du Mexique dans la région d’Oaxaca, on les appelle les Muxes. Nées hommes et pourtant féminines, ni transgenres, ni travesties, elles sont élevées comme des filles et peuvent s’habiller comme telles. Lors des fêtes locales, elles portent la tenue traditionnelle zapotèque, longue jupe chatoyante tissée de motifs floraux et fleurs piquées dans la chevelure. Le chorégraphe Thomas Lebrun est parti l’an passé à la rencontre de ce troisième genre, reconnu mais pour qui la sexualité est cadrée, et le mariage impensable. Dans son exploration de la féminité au masculin, une notion si difficile à appréhender qu’il n’existe pas de terme précis pour la nommer, il met en regard leur société avec celles de la plupart des pays du globe. Là où sévissent violences et discriminations à l’égard des « hommes féminins », même lorsque ces derniers ont conquis le droit de se marier entre eux. Son documentaire chorégraphique oscille du réalisme à l’onirisme, questionnant « sous les fleurs » l’identité et les représentations du corps. Avec le concours d’un anthropologue mexicain, cinq interprètes dont un comédien chanteur, tous conscients de leur féminité intérieure, se livrent à une quête en perpétuelle transformation. Quant à la bande son, elle unit des musiques locales à une partition délicieusement non genrée, Le Spectre de la rose de Berlioz. 

Thomas Lebrun

Après avoir fondé en 2000 sa compagnie Illico, il est d’abord artiste associé au Vivat d’Armentières (2002-2004) puis auprès de Danse à Lille / CDC (2005-2011), où il crée notamment en 2009 Itinéraire d’un danseur grassouillet. Depuis sa nomination en 2012 à la direction du Centre chorégraphique national de Tours, il a chorégraphié une quinzaine de créations, à la danse précise et à la théâtralité assumée. En 2021, il a fêté les deux décennies de sa compagnie avec une pièce anniversaire, Mille et une danses (pour 2021)

Crédits 

Production : Centre chorégraphique national de Tours

Coproduction : La Rampe-La Ponatière – Scène conventionnée-Échirolles, Équinoxe – Scène nationale de Châteauroux

Crédit photo : Frédéric Iovino

Remerciements : Felina Santiago Valdivieso, Benito Hernandez

Première en Région Sud
Première en Région Sud

Dimanche 10 décembre 2023

15h00 - 1h10
Placement Numéroté
Abonnez-vous 6 spectacles + Carte Liberté
de 11€ à 28€
Tout public à partir de 15 ans

TRISHA BROWN DANCE COMPANY

For M. G. : The Movie

Création 1991 – Pièce pour 8 danseurs
Chorégraphie : Trisha Brown
Musique: Alvin Curran
Décors et costumes: Trisha Brown
Lumières : Spencer Brown et Trisha Brown
Interprètes : Christian Allen, Cecily Campbell, Burr Johnson, Lindsey Jones, Catherine Kirk, Patrick Needham, Jennifer Payán, Spencer Weidie

Durée : 30 minutes

Working Title

Création 1985 – Pièce pour 8 danseurs
Chorégraphie : Trisha Brown
Reconstruction dirigée par Carolyn Lucas

Son : Peter Zummo, sélections de the suite Six Songs : “Sci-Fi,” “Slow Heart,” “Song VI,” “Song IV”
Costumes : Elizabeth Cannon
Lumières : Beverly Emmons
Interprètes : Christian Allen, Cecily Campbell, Burr Johnson, Lindsey Jones, Catherine Kirk, Patrick Needham, Jennifer Payán, Spencer Weidie
Durée : 27 minutes

in the fall

Création 2023

Chorégraphie : Noé Soulier

Lumières : Victor Burel
Musique : Florian Hecker
Costumes : Kaye Voyce

Durée : 25 minutes

Un double bill ? Oui mais surtout un dialogue, par œuvres interposées, entre une figure majeure de la post-modern dance américaine et un chorégraphe français contemporain.

Tout au long de sa vie et de sa carrière, Trisha Brown, disparue en 2017, entretint des liens étroits avec la France et sa culture. La première mondiale en 1979 d’une de ses pièces phares, Glacial Decoy, eut même lieu en Provence lors des Fêtes Musicales de la Sainte-Baume. Avec ce programme, la compagnie qui porte son nom et perpétue son répertoire poursuit cette relation privilégiée. Côté pile, elle présente une sélection du répertoire de l’Américaine, reflétant son incessant esprit d’innovation ; côté face, elle a commandé une création à l’actuelle génération hexagonale incarnée par Noé Soulier. En regard de For MG : the movie (1991), retour radical à la source du geste, et de Working Title (1985), évocation de courses enfantines sur une musique de Peter Zummo, on découvrira donc une chorégraphie du directeur du Centre national de danse contemporaine d’Angers. Si lui aussi questionne le mouvement, son approche s’articule plutôt sur les transitions inorganiques, le décalage entre l’intention et le geste, l’effort et la contraction. Au-delà de leurs vocabulaires spécifiques, les deux artistes partagent néanmoins une secrète filiation : celle inscrite dans le corps des interprètes de la Trisha Brown Dance Company, qui gardent et transmettent la mémoire sensible de l’héritage, tout en s’ouvrant à de nouvelles écritures.

Trisha Brown

Née en 1936 aux États-Unis, elle est l’une des membres fondateurs de la Judson Dance Theater, foyer de l’avant-garde chorégraphique au début des années 60 à New York. Elle fonde en 1970 la Trisha Brown Company et développe ses recherches d’abord hors des espaces traditionnels de représentation puis au sein des scènes de théâtre ou d’opéra. Jusqu’à sa mort en 2017, elle a créé près de 90 œuvres et reçu en 1994 l’American Dance Festival Award pour l’ensemble de sa carrière.

Noé Soulier

Né à Paris en 1987, Noé Soulier a étudié la danse au CNSMD de Paris, à l’École Nationale de Ballet du Canada et à P.A.R.T.S. – Bruxelles. En 2010, il obtient le premier prix du concours Danse Élargie, organisé par le Théâtre de la Ville et le Musée de la Danse. Ses pièces chorégraphiques explorent le mouvement dans des dispositifs multiples incluant la scène, l’espace du musée, le cinéma et la réflexion théorique. Il dirige depuis 2020 le Cndc – Angers.

Crédits

For M.G.: The Movie 

Commande du Festival d’Automne, du Centre d’Action Culturelle de l’Hippodrome de Douai et de Théâtres en Illinois :  Dance Center Columbia College Chicago ; Southern Illinois University à Edwardsville ; Northern Illinois University et Millikin University.

Soutien : Jacob’s Pillow Dance Festival, Lila Wallace-Reader’s Digest Fund, Andrew W. Mellon Foundation, AT&T Foundation, National Endowment for the Arts et du  New York State Council on the Arts.

La partition For  M.G.: The Movie est une commande de la Trisha Brown Dance Company avec le soutien du Mary Flagler Cary Charitable Trust.

Première For M.G.: à L’Hippodrome de Douai, France, 8 février 1991

Working Title  

Working Title est à l’origine de Lateral Pass, commande du Walker Art Center avec le soutien du National Endowment for the Arts, de la Northwest Area Foundation, la Emma Shaefer Charitable Trust, la  Bohen Foundation et du New York State Council on the Arts

Working Title : Première mondiale Minzhu Wenhua Gong Theater, Beijing, Chine, 17 novembre 1985.

Nouvelle création, Noé Soulier, 2023

Commande de la Trisha Brown dance Company 

Coproduction : Cndc – Angers (Centre national de danse contemporaine), Festival d’Automne à Paris, Dance Reflections by Van Cleef et Arpels. 

Noé Soulier a été résident de la Villa Albertine pour cette création. 

Première le 16 novembre 2023 au Cndc-Angers

Première en région Sud
Première en région Sud

Mardi 5 décembre 2023

20h00 - 1h40 avec entracte
Placement Numéroté
Abonnez-vous 6 spectacles + Carte Liberté
de 14€ à 42€
Tout public

ALEXANDER VANTOURNHOUT

Through the Grapevine

Création 2020
Pièce pour 2 interprètes
Concept et chorégraphie : Alexander Vantournhout
Interprètes : Axel Guérin & Alexander Vantournhout
Assistante chorégraphique : Emmi Väisänen
Composition musicale: Andrea Belfi
Dramaturgie : Rudi Laermans
Création lumières : Caroline Mathieu
Proposition lumières: Harry Cole
Technique : Rinus Samyn
Costumes : Anne-Catherine Kunz
Concept scénographie : Bjorn Verlinde

Production : Barbara Falter & Kiki Verschueren 
Technique : Bram Vandeghinste & Rinus Samyn
Communication : Aïda Gabriëls

Un pas de deux ? Oui, mais singulier. Parce qu’il met en scène deux hommes au corps entraîné, mais imparfait, qui se jouent – et nous avec – de leurs différences. Jouissif !

Grands et élancés, ils ont tous deux la même taille mais pas la même morphologie. Danseurs exercés, ils ne prétendent pas pour autant être des virtuoses. Loin des esthétiques standard, virtuelles ou instagrammées, Axel Guérin et Alexander Vantournhout ont précisément choisi de montrer, dans ce duo subtilement drôle, la beauté spontanée et parfois cocasse de « l’animal humain ». Geste après geste, par une suite de contrats et d’appui réciproques, l’un et l’autre s’épaulent mutuellement dans leur recherche de l’équilibre. Le toucher, réhabilité, devient le fil conducteur de la performance et l’instrument ultime pour parvenir à l’harmonie. A la différence des pas de deux du répertoire, ici même les solos s’élaborent conjointement, dans un va et vient constant entre les deux interprètes. Quant à l’idée de symétrie, elle se décline aussi bien à la verticale, selon l’idée classique d’élévation, que sur un axe horizontal ou sur une diagonale, créant des emboîtements déroutants et des formes inattendues… Depuis l’avant-scène, où débute cette joute fraternelle, scénographie et lumière guident l’œil du spectateur jusqu’au point de fuite de la piste de danse découpée en trapèze, tandis que les percussions orchestrées par Andrea Belfi lient organiquement son et mouvement. Entre symétrie et dissonance, fusion et parité, une nouvelle façon d’être deux.

Alexander Vantournhout
Chorégraphe et performer né à Bruxelles, Alexander Vantournhout a étudié la danse contemporaine à l’école P.A.R.T.S. dirigée par Anne Teresa de Kersmaecker, et suivi le cursus de l’École Supérieure des Arts du Cirque (ESAC). Nourri de ces deux esthétiques, il crée depuis 2014 des pièces, dont le remarqué Aneckxander, à la frontière de plusieurs formes d’art et qui, à partir de contraintes, explorent les champs du possible tant physique que cinétique.

Crédit

Production : Not Standing (ASBL)
Coproduction : Centre d’art VIERNULVIER, Gand (BE), PERPLX, Marke (BE), CENTQUATRE, Paris (FR), Cirque-théâtre Elbeuf (FR), Subsistances, Lyon (FR), Théâtres de la Ville de Luxembourg, Luxembourg (LU), MA scène nationale – Pays de Montbéliard (FR), Les Hivernales CDCN, Avignon (FR), Malpertuis, Tielt (BE), Theater Freiburg (DE), Théâtres des Quatre Saisons, Gradignan (FR), Théâtre de l’Arsenal, Val-de-Reuil (FR)
Résidences : les ballets C de la B, Gand (BE), Centre d’art VIERNULVIER, Gand (BE), STUK, Louvain (BE), Subsistances, Lyon (FR), Wood Cube, Roulers (BE), Workspacebrussels, Bruxelles (BE)
Résidences annulé en raison de COVID-19 : Arts Printing House, Vilnius (LT) Oerol, Ter Schelling (NL), Le Gymnase CDCN, Roubaix (FR), Grand Théâtre, Groningen (NL)

Avec le soutien des autorités flamandes. Alexander Vantournhout est artiste en résidence au Centre d’art VIERNULVIER à Gand et à PERPLX à Marke, artiste associé du CENTQUATRE Paris et du Cirque-théâtre Elbeuf. Il est ambassadeur culturel de la ville de Roulers. Alexander Vantournhout est soutenu par la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets.

Diffusion : Frans Brood Productions
Company manager : Esther Maas
Directrice de production : Aïda Gabriëls
Photographie : Bart Grietens
Crédit photo : Bart Grietens

Première mondiale
Première mondiale

Mardi 28 et mercredi 29 novembre

20h - 55 min
Placement Non Numéroté
Abonnez-vous 6 spectacles + Carte Liberté
de 10€ à 35€
Tout public à partir de 12 ans

COMPAGNIE AMALA DIANOR

DUB

Création 2023
Pièce pour 11 interprètes et 1 musicien live

Chorégraphie : Amala Dianor
Artiste visuel : Grégoire Korganow
Musicien live : Awir Leon
Avec Slate Hemedi Dindangila, Romain Franco, Jordan John Hope, Enock Kalubi Kadima, Mwendwa Marchand, Kgotsofalang Joseph Mavundla, Sangram Mukhopadhyay, Tatiana Gueria Nade, Yanis Ramet, Germain Zambi, Asia Zonta
Lumières et régie générale : Nicolas Tallec
Costumes : Minuit Deux, Fabrice Couturier
Régie son : Emmanuel Catty
Régie plateau : Martin Rahard, David Normand
Directrice délégué : Mélanie Roger
Direction technique décor : Véronique Charbit
Chargée de production : Lucie Jeannenot
Direction technique décor : Véronique Charbit
Construction décor : Juan Cariou, Fabienne Desfleches, Paul Dufayet, Valentin Dumeige, Moïse Elkaout, Gaëlle Lestum, Valentin Thuillier, Fanchon Voisin
Graffeur Décor : François Ravea

Avec de jeunes danseurs influencés par des esthétiques venues du monde entier, DUB convoque la vitalité musicale et chorégraphique de la génération Z dans une utopie joyeuse, libre et contemporaine.

Elles s’appellent le whacking, le dancehall, le hell, le jookin, la pantsula. Diffusées via les réseaux sociaux, ces danses urbaines 2.0 sont issues de communautés spécifiques implantées en Corée, Europe, aux États-Unis ou en Afrique du Sud et de l’Ouest. Leurs interprètes, aussi connectés que virtuoses, puisent leur énergie rythmique dans les beats de DJ remixant des musiques traditionnelles ou populaires. Tout en empruntant aux références chorégraphiques de leurs aînés de la génération hip-hop, ils inventent une gestuelle libre et hybride qui inspire Amala Dianor. Le chorégraphe est allé à leur rencontre physique dans leurs différents lieux de vie, accompagné du photographe Grégoire Korganow. Selon le processus d’appropriation de la Dub music, qui distord le reggae acoustique en le mêlant à des sons électroniques, il les a ensuite invités à déplacer et prolonger leurs techniques de danse respectives autour d’un champ commun d’expérimentation, « territoire éphémère conçu comme un espace de rencontre ». Dans le même esprit, le dispositif visuel de la pièce s’inspire des espaces vus sur place, du ballroom collectif à l’appartement privé, tandis que la composition musicale d’Awir Léon se nourrit des influences propres à chaque pratique. De la citation à la (re)-création, un tableau vivant, créatif, jouissif, des danses d’aujourd’hui.

 

COMPAGNIE AMALA DIANOR
Après un brillant parcours d’interprète, Amala Dianor a créé en 2012 sa compagnie Kaplan. Depuis son solo Man Rec en 2014, où il explorait ses origines africaines, à The Falling Stardust (2019) pour neuf danseurs contemporains et classiques, ou Emaphakathini (2022) pour les Via Katlehong, il hybride avec bonheur formes et styles entre le hip-hop, sa terre artistique d’origine, et le contemporain – il a été formé au Cndc d’Angers. En 2021, il a également réalisé les courts-métrages CinéDanse avec Grégoire Korganow.

Crédit

Production : Kaplan I Cie Amala Dianor, conventionnée par le ministère de la Culture -DRAC Pays de la Loire, la Région Pays de la Loire et la Ville d’Angers. La Cie Amala Dianor est régulièrement soutenue dans ses projets par l’Institut Français, l’ONDA. La Compagnie bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas depuis 2020. Amala Dianor est actuellement associé à Touka Danses CDCN Guyane (2021-2024), au Théâtre de Mâcon, scène nationale (2023-2025) et membre du Grand Ensemble Les Quinconces & L’Espal, Scène nationale le Mans (2021-2024).

Coproduction : Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France ; Théâtre de la Ville – Paris ; Théâtre de Mâcon, Scène nationale ; Touka Danses CDCN Guyane ; Les Quinconces & L’Espal, Scène nationale du Mans ; Le Volcan, Scène nationale du Havre ; Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux ; Julidans – Pays-Bas ; Maison de la Danse, Lyon ; JuliDans, Pays-Bas ; Le Grand R, Scène nationale la Roche-sur-Yon ; Scène nationale d’Albi-Tarn; Cndc Angers.

Aide à la création : Fondation BNP Paribas abritée par la Fondation de France ; Ville d’Angers ; Région Pays de la Loire.

Résidence de recherche : Villa Albertine, USA, 2023, en partenariat avec le Théâtre de la Ville-Paris.

Résidence de Construction Décor : Paris Le Moulin Fondu, Oposito – CNAREP, Garges-lès-Gonesse.

Workshop audition : Ménagerie de Verre, Paris.

                                                                                                                                                                   
Cette création est présentée au Festival grâce au soutien de la : 
                       
Première mondiale
Première mondiale

Samedi 9 décembre 2023

20h30 - Durée : 1h
Placement Numéroté
Abonnez-vous 6 spectacles + Carte Liberté
de 16€ à 40€
Tout public à partir de 6 ans

+ PROJECTION FILM DOCUMENTAIRE

MONSTRE MAGIQUE de Grégoire Korganow

Sam. 9 déc – 10h30 (entrée libre)



+ MASTER CLASS avec un danseur de la Cie AMALA DIANOR

Jeu. 7 déc à 18h00 – Palais des Festivals 

(sur inscriptions auprès de Julie PARISSE – Tel : 04 92 99 33 78 parisse@palaisdesfestivals.com)

CAROLYN CARLSON COMPANY
SPECTACLE COMPLET

CAROLYN CARLSON COMPANY

Spectacle complet

Prologue

Chorégraphie et interprétation : Carolyn Carlson
Musique live : Guillaume Perret (saxophone électrique)

La chorégraphe déploie sa « poésie visuelle » dans une improvisation portée par la musique à la fois synthétique et organique de Guillaume Perret.

Crossroads to synchronicity

Première en région
Création 2017
Pièce pour 6 interprètes

Chorégraphie et conception films : Carolyn Carlson avec la complicité des interprètes
Interprètes : Juha Marsalo, Céline Maufroid, Riccardo Meneghini, Isida Micani, Yutaka Nakata, Sara Orselli
Assistant chorégraphique : Henri Mayet
Répétitrice : Colette Malye
Création lumière : Rémi Nicolas, assisté de Guillaume Bonneau
Conseil musical et créations sonores : Nicolas de Zorzi
Musiques : John Adams, Ry Cooder, Bon Iver, Tom Waits, Laurie Anderson, Alela Diane, Jean Sibelius, Clint Mansell, Bob Dylan, Gavin Bryars, Bruce Springsteen, Henry Purcell
Costumes : Elise Dulac et Emmanuelle Geoffroy, en collaboration avec Colette Perray, Léa Drouault, Cécile Pineau
En hommage à John Davis.

Une pièce d’une beauté stupéfiante qui nous parle d’amour, de rencontres, d’émotions intenses, de circonstances singulières, d’une manière puissante et lumineuse. En prologue, Carolyn Carlson déploie sa « poésie visuelle » dans une improvisation portée par la musique à la fois synthétique et organique de Guillaume Perret. 

Présentation

Au terme « chorégraphie », Carolyn Carlson préfère celui de « poésie visuelle ». En voyant Crossroads to Synchronicity on ne peut que lui donner raison, tant cette pièce est empreinte de profondeur onirique, déployant le mouvement dans un temps suspendu qui ressemble aux méandres de son imaginaire. Crossroads to Synchronicity revisite une pièce de 2012, inspirée par le principe de synchronicité emprunté à Carl Jung. Elle est l’expression d’une perception sensible des événements qui bouleversent le cours d’une vie. A la « croisée des chemins » une porte ouvre sur l’inconscient. Et Carolyn Carlson semble tailler sa pièce dans l’étoffe des rêves et les ressacs de la mémoire. La chorégraphe offre, en seize tableaux d’une beauté à couper le souffle, une pièce empreinte de romantisme, sur des séquences musicales évocatrices qui nous rappellent l’Amérique de sa jeunesse : Roy Cooder, Bob Dylan, Bruce Sprinsteen… ou ses origines finlandaises à travers La Valse triste de Sibelius. Ainsi, elle nous transporte dans un autre monde… Qui n’est autre que l’univers de Carolyn Carlson, baigné d’une lumière quasi métaphysique dont la moindre variation nous entraîne vers d’autres paysages porteurs d’aubes, de crépuscules ou de nuages d’orage. Une fenêtre ouvrant sur un extérieur chimérique, plongé dans un brouillard crépusculaire nous fait apercevoir des personnages en ralenti extrême et surréel, images d’un passé très présent.

Le mot de Brigitte Lefève : Carolyn Carlson, je l’ai vue la première fois au théâtre de Chatillon avec Alwin Nikolaïs ! Elle m’a semblé être un OVNI par sa beauté et son art de sculpter l’espace. Depuis, nous n’avons cessé de nous croiser au cours de nos itinéraires respectifs. Que cette femme exceptionnelle soit là pour conclure mon dernier festival me touche énormément. Sa présence est aussi un beau cadeau pour le public.

Quelques mots sur la chorégraphe
Née en Californie, Carolyn Carlson s’est fait d’abord connaître comme soliste chez Alwin Nikolaïs, avant de créer ses propres œuvres et de s’installer en 1971 en France où elle va jouer un rôle majeur dans l’éclosion de la danse contemporaine. L’année suivante, elle chorégraphie Rituel pour un rêve mort. Rolf Liebermann, alors directeur de l’Opéra de Paris la remarque et l’invite comme « étoile chorégraphe » à créer le GRTOP en 1974. A partir de 1980, elle dirige successivement le Teatro Danza à Venise, le Ballet Cullberg à Stockholm, la section danse de la Biennale de Venise. De retour en France, elle fonde L’Atelier de Paris Carolyn Carlson en 1999, prend la tête du CCN de Roubaix (Ballet du Nord) en 2004, avant de créer la Carolyn Carlson Company en 2014.

Mentions obligatoires
Production : Carolyn Carlson Company
Coproduction : Le Théâtre de Rungis avec la collaboration de la Ville de Mons-en-Baroeul et du CDCN Atelier de Paris
Avec le soutien financier de Tilder

La Carolyn Carlson Company est subventionnée par le Ministère de la Culture (DGCA-délégation danse) et reçoit le soutien du Crédit du Nord.

Dimanche

12 décembre 2021

18h Durée 1h25
Palais des Festivals - Théâtre Debussy (Cannes)
de 10€ à 36€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 8 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

Projection documentaire
Film portrait Carolyn Carlson
Dim. 12 Décembre 10h

LES

Carnets
du festival

MIÉ COQUEMPOT – BÉATRICE MASSIN – BRUNO BOUCHÉ

OFFRANDE

Première en région
Création 2021

Pièce pour 7 interprètes
Conception : Mié Coquempot
Chorégraphie : Mié Coquempot, Béatrice Massin et Bruno Bouché
Musique : Offrande Musicale de Jean-Sébastien Bach – BWV 1079
Interprètes : Lou Cantor, Pavel Danko, Charles Essombe, Rémi Gérard, Léa Lansade, Anne Laurent, Philippe Lebhar
Notatrice et assistante à la chorégraphie : Maud Pizon
Scénographie : Tofu & Soyu
Costumes : Paul Andriamanana assisté de Stéphanie Pitiot
Régie Générale et Lumières : Christophe Poux
Production : Lucie Mollier

OFFRANDE est l’œuvre testament de Mié Coquempot qui avait choisi de la partager avec deux autres chorégraphes, réconciliant plusieurs styles de danse sous l’égide de la musique de Bach.

Présentation

OFFRANDE, est une création « à six mains » composée sur l’Offrande musicale de Jean-Sébastien Bach, sommet du contrepoint avec ses canons à voix multiples. Elle est considérée comme le chef-d’œuvre « d’un maître qui tire les conclusions non seulement des expériences d’une vie, mais d’une époque entière ». Elle rassemble sept interprètes que Mié Coquempot, Béatrice Massin et Bruno Bouché ont fait se rencontrer pour cette pièce. Cette OFFRANDE est aussi un hommage à Mié Coquempot (1971-2019) et un exemple saisissant de coopération entre artistes. Chacun d’entre eux a disposé des mêmes interprètes, du même temps d’écriture, des mêmes costumes, de la même scénographie. Ils ont en commun l’amour de la musique et travaillent le mouvement en relation avec celle-ci. L’architecture délicate de l’œuvre de Bach, qui tresse les différentes voix comme autant de fils qui s’entrelacent construit la structure fondamentale de cette chorégraphie multiple où se rejoignent les écritures baroque, classique et contemporaine. OFFRANDE est bâtie comme une arche en cinq parties avec ses ricercare, ses canons, et le trio formant la voûte. Une œuvre lumineuse, d’une spiritualité affirmée dans son dialogue avec la partition de Bach qui retentit aujourd’hui comme un enjeu esthétique et un chemin de vie.

Le mot de Brigitte Lefèvre : J’avais rencontré Mié Coquempot au moment de la création de cette œuvre. L’entendre en parler m’avait beaucoup émue. C’est une pièce de transmission, qui porte haut les valeurs de partage. Alors que Mié n’est plus avec nous, elle continue à exister grâce à Béatrice Massin et Bruno Bouché, ce qui m’apparaît comme exemplaire.

Quelques mots sur les chorégraphes :

Mié Coquempot (1971-2019) débute sa carrière au sein de nombreuses compagnies. Formée à la musique autant qu’à la danse, elle a axé son travail de création sur un dialogue singulier et radical entre ces deux formes d’expression. En 1998, elle fonde sa compagnie K622, clin d’œil au Concerto pour clarinette de Mozart et a chorégraphié depuis plus de 35 pièces. En 2017, elle signe 1080 – ART DE LA FUGUE, inaugurant un cycle dédié à Jean-Sébastien Bach qui se referme avec OFFRANDE.

Béatrice Massin est une des plus grandes spécialistes de la danse baroque. Son écriture chorégraphique est un mélange inédit entre style baroque et danse contemporaine. Elle dirige la compagnie Fêtes galantes depuis 1993 et fait entendre, à notre siècle, un baroque qui intéresse le spectateur d’aujourd’hui.

Bruno Bouché fait toute sa carrière de danseur à l’Opéra de Paris. Depuis 1999, il est parallèlement directeur artistique d’Incidence Chorégraphique, qui produit les créations des danseurs du ballet de l’Opéra de Paris, représentées en France comme à l’étranger. Il signe ses propres œuvres depuis 2003. En 2013, il prend la direction artistique du festival Les Synodales à Sens. En juillet 2016, il est nommé directeur du CCN – Ballet de l’Opéra national du Rhin.

Mentions obligatoires
Production déléguée K622
Coproduction Paris Réseau Danse (Atelier de Paris – CDCN, ADDP – micadanses, L’Etoile du Nord – scène conventionnée pour la danse, AMD XXème – Le Regard du Cygne), CN D – centre national de la danse, La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne dans le cadre de l’accueil studio, dispositif soutenu par le Ministère de la Culture / DRAC Ile-de-France, L’échangeur – CDCN Hauts-de-France.
Avec le soutien du Ballet de l’Opéra national du Rhin et de la compagnie Fêtes Galantes
Avec le soutien de la Ville de Paris au titre de l’aide à la résidence ; création soutenue par le Département du Val-de-Marne
Création soutenue par l’ADAMI

K622 est soutenue par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France
K622 est conventionnée par la Région Île-de-France

Dimanche

12 décembre 2021

15h Durée 50 min
Théâtre Croisette - Hôtel JW Marriott (Cannes)
de 10€ à 18€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 12 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

LES

Carnets
du festival

damien jalet & kohei nawa
Planet [wanderer]
SPECtacle annulÉ

DAMIEN JALET & KOHEI NAWA

Planet [wanderer]

la tournée du spectacle Planet [wanderer] de Damien Jalet et Kohei Nawa est annulée.


L’impossibilité de se produire à Saint Polten au mois de décembre (reconfinement national en Autriche) et d’organiser des répétitions indispensables pour la reprise de rôle de nouveaux interprètes suspend la poursuite des représentations.

Le spectacle prévu le Samedi 11 décembre à 20h30 au Palais des Festivals n’aura donc pas lieu.


Pièce pour 8 interprètes

Chorégraphie : Damien Jalet
Scénographie : Kohei Nawa
Assistante chorégraphique : Alexandra Hoàng Gilbert
Lumières : Yukiko Yoshimoto                                                                                    Musique : Tim Hecker

Interprètes : Shawn Ahern, Kim Amankwaa, Aimilios Arapoglou, Francesco Ferrari, Vinson Fraley, Christina Guieb, Astrid Sweeney, Ema Yuasa

 

Avec des pièces fascinantes qui se suspendent longtemps dans notre mémoire, Damien Jalet est l’un des chorégraphes les plus singuliers du temps présent. 

Présentation

D’un côté la Terre, de l’autre ceux qui l’arpentent : le vagabond, l’errant, le marcheur. Le titre en dit déjà long : l’un ne va pas sans l’autre dans cet amour onirique et viscéral entre les humains et la planète à laquelle ils sont liés. Pour Damien Jalet, Planet [wanderer] marque un nouveau jalon dans sa recherche chorégraphique consistant à réactiver la connexion entre l’homme et la nature, entre le physique et la métaphysique, entre le monde visible et l’invisible. Depuis Yama (la montagne en japonais) présenté au Festival de danse de Cannes en 2017, le chorégraphe nous plonge dans d’étranges rituels pour « percer le tissu du monde afin de révéler ce qui s’y cache, cette part perdue dans l’inconnu ». Planet [wanderer] est le second volet d’un diptyque entamé avec Vessel, une collaboration exceptionnelle entre Damien Jalet et le plasticien Kohei Nawa. Cette précédente pièce nous entraînait au cœur de deux niveaux de Kojiki (les plus anciens livres japonais qui décrivent la création du monde) : Yomi (le monde souterrain) et Takama-ga-hara (la haute plaine dans les cieux), un ballet fascinant où le corps humain semblait se métamorphoser au cours d’expériences spirituelles pour se fondre avec les éléments. Planet [wanderer] se déroule sur le troisième et dernier niveau : Ashihara-no-Nakatsukuni, soit La terre centrale des roseaux, qui n’est autre que notre planète, les roseaux représentant, comme chez Blaise Pascal, les humains que nous sommes. 

Le mot de Brigitte Lefèvre : Damien Jalet était présent dès 2015 au Festival de danse de Cannes et je l’ai programmé en 2017 pour la création de Yama avec le Scottish Ballet qui a été l’un des grands succès de ce festival. Il nous revient avec sa nouvelle pièce, Planet [wanderer], qui conjugue une quête de spiritualité à ses préoccupations écologiques.

Quelques mots sur le chorégraphe :

Révélé aux côtés de Sidi Larbi Cherkaoui, le danseur et chorégraphe Damien Jalet a pris, depuis 2013, un chemin très personnel qui plonge ses racines dans la diversité culturelle, les mythologies, et une pensée cosmopolite. Il travaille avec les plus grandes compagnies internationales, dont le Ballet de l’Opéra national de Paris. Parallèlement, il collabore avec Thom Yorke (Radiohead) pour Anima, un film dansé ou avec Madonna, dont il a signé certaines chorégraphies pour sa tournée Madame X. Damien Jalet travaille régulièrement avec le metteur en scène Arthur Nauzyciel et crée, en étroite collaboration avec le danseur Aimilios Arapoglou, souvent pilier de ses créations.

Mentions obligatoires
Production : Chaillot – Théâtre national de la Danse
Coproduction : Théâtre National de Bretagne / Festspielhaus St Pölten / Tokyo Metropolitan Theatre / Rohm Theatre Kyoto / Opéra de Rouen Normandie / Sandwich

Nominé pour le Prix FEDORA – VAN CLEEF & ARPELS pour le Ballet 2020 Cofinancé par le programme Europe créative de l’Union européenne

Samedi

11 décembre 2021

Modalités de Remboursement

Merci de bien vouloir vous rapprocher de votre point de vente pour le remboursement de vos places.

Pour la Billetterie du Palais des Festivals, merci d’envoyer par e-mail votre e-ticket + votre RIB, ou, si vous avez des billets imprimés, les envoyer par courrier à l’Office de Tourisme – Palais des Festivals et des Congrès – La Croisette CS 30051 – 06414 Cannes Cedex – 04 92 98 62 77 – billetterie@palaisdesfestivals.com.
A partir de la réception de vos places, le remboursement sera effectué dans le courant du mois.

Vous pouvez également échanger vos places sur un spectacle du même montant, ou d’un montant supérieur.

20h30 Durée 1h10
Palais des Festivals - Grand Auditorium (Cannes)
de 10€ à 42€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 13 ans

LES

Carnets
du festival

BEAVER DAM COMPANY
EDOUARD HUE

Shiver

Création 2020 

Chorégraphie : Edouard Hue
Interprètes : Edouard Hue et Yurié Tsugawa
Compositeur : Jonathan Soucasse

All I need

Première mondiale
Création 2021 – Coproduction Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France
Pièce pour 9 interprètes

Chorégraphe : Edouard Hue                                                                                                                                                                                            Compositeur : Jonathan Soucasse                                                                                                                                                                          Costumière : Sigolène Pétey                                                                                                                                                                                    Créateur lumières : David Kretonic                                                                                                                                                                                    Assistant artistique : Alfredo Gottardi                                                                                                                                                                        Assistante costumes : Diane Seguy                                                                                                                                                                                Conseiller dramaturgique : Hugo Roux

Interprètes : Louise Bille, Alfredo Gottardi, Eli Hooker, Jaewon Jung, Lou Landré, Neal Maxwell, Rafaël Sauzet, Angélique Spiliopoulos, Yurié Tsugawa.

Ruée désespérée vers l’accomplissement de soi en tentant d’éviter l’affrontement total, All I Need est aussi et surtout l’affirmation d’un besoin fondamental de l’humanité, celui d’une écoute collective et raisonnée.

En création mondiale au Festival de danse Cannes - Côte d’Azur France, Edouard Hue, étoile montante de la chorégraphie franco-suisse, affirme sa signature avec All I Need.

Présentation

L’homme est un loup pour l’homme. La phrase, loin d’être nouvelle, prend pourtant tout son sens dans notre actualité récente, où la rentabilité domine, où les partis extrémistes et nationalistes prennent de l’ampleur, où la société promeut la compétition pour le pouvoir personnel. Est-il possible de changer de cap avant le déchirement irrémédiable du tissu communautaire ? Telle est la question qui agite la chorégraphie d’Edouard Hue, All I Need. Plongeant ses neuf danseurs et danseuses dans une structure qui rappelle celle du jeu de GO où la conquête du territoire n’a de sens qu’en trouvant un compromis d’équilibre avec son adversaire, il invente un ballet stratégique complexe et passionnant. Leurs corps, au bord de la rupture, débordent d’une énergie ivre de puissance, vibrent d’impatience, bouillonnent de colère. La densité de l’espace s’électrise, le mouvement frôle l’implosion. Ou se détend brutalement dans une déflagration élastique. Nos protagonistes trouveront-ils une issue ? Le chaos laissera-t-il place à une accalmie pour reconstruire une harmonie ?
En première partie, le duo Shiver – dansé par Edouard Hue (prix Suisse de Danse 2019 Danseur Exceptionnel) et Yurié Tsugawa (interprète des rôles majeurs du répertoire d’Angelin Preljocaj) – diffuse un frisson d’excitation, de froid, de peur, qui rend le spectacle palpitant.

Le mot de Brigitte Lefèvre : Édouard Hue est un magnifique danseur maintenant chorégraphe à l’écriture personnelle. Je lui ai demandé une création de neuf danseurs pour le festival qui sera précédé d’un duo qu’il dansera avec Yurié Tsugawa. Il compose des chorégraphies où le corps est sollicité à l’extrême, où la performance physique transcende le mouvement tout en incarnant son regard sur le monde.

Quelques mots sur le chorégraphe :

Edouard Hue est un danseur, chorégraphe et pédagogue passé par le Ballet Junior de Genève avant d’être interprète pour les chorégraphes Hofesh Shechter, Damien Jalet et Olivier Dubois. En 2014, il créé la Beaver Dam Company afin d’assouvir sa quête d’indépendance et de développer son propre langage chorégraphique. La compagnie tourne à l’international et propose parallèlement à ses créations, des formations et médiations à l’attention d’un public vaste. En 2019, Edouard reçoit le Prix Suisse de la danse qui le consacre en tant que « Danseur Exceptionnel ».

Mentions obligatoires

SHIVER
Avec le soutien de la République et Canton de Genève, Pro-Helvetia – Fondation Suisse pour la culture, CORODIS – Commission Romande de Diffusion des Spectacles, Ville d’Annecy

ALL I NEED
Production : Beaver Dam Company

Co-productions : Festival de Danse de Cannes – Cote d’Azur France, Salle du Lignon – Vernier Culture, Le Dôme Théâtre – Albertville, Equilibre-Nuithonie – Fribourg, Centre Chorégraphique National de Mulhouse – Opéra National du Rhin, L’Auditorium Seynod – Scène Régionale Auvergne – Rhône-Alpes                                                                                                                                                                              Résidences : Château-Rouge, L’Auditorium Seynod – Scène Régionale Auvergne – Rhône-Alpes, L’Imprimerie – Genève, Théâtre du Vellein – CAPI, Salle du Lignon – Vernier, Centre Chorégraphique National de Mulhouse – Opéra National du Rhin                                                        Soutiens : Loterie Romande, Ville de Vernier – Vernier Culture, Ville de Genève, Ville d’Annecy, Fondation Sophie et Karl Binding, Pro-Helvetia – Fondation Suisse pour la Culture, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Fondation Stanley Thomas Johnson, Conseil Départemental de la Haute-Savoie, Fondation Ernst Göhner, Fondation Anne-Marie Schindler, République et Canton de Genève, CORODIS – Commission Romande de Diffusion des Spectacles, Région Auvergne-Rhône-Alpes

Partenariat « Binding First Dance » avec la Fondation Sophie et Karl Binding.

Samedi

11 décembre 2021

17h Durée 65 min
Théâtre La Licorne (Cannes La Bocca)
de 10€ à 14€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 8 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

Des ateliers de pratique de la danse proposés avec Edouard Hue

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