Cercle égal demi Cercle au Carré
Cie Difé Kako / Chantal LOÏAL

Cie

Difé Kako - Chantal Loïal

Cercle égal demi Cercle au Carré

Création 2019 – Première en région – Pièce pour 9 danseurs et 4 musiciens

Chorégraphie : Chantal Loïal
Assistante chorégraphique : Delphine Bachacou
Interprètes : Chantal Loïal, Nita Alphonso, Stéphanie Jardin, Delphine Bachacou, Sandra Sainte Rose, Régis Tsoumbou Bakana, Léo Lorenzo, Diego Dolciami, Mario Pounde
Collaboration artistique : Sabine Novel
Interprètes musiciens : Gaëlle Amour, Marion Buisset, Yann Villageois, Igo Drane
Composition : Damien Groleau, Didier Léglise, Gaëlle Amour
Scénographie : Olivier Defrocourt
Costume : Marine Provent,
Assistante :
Gwendolyn Boudon
Création vidéo : Yutaka Takei et Christian Forêt
Création lumières : Paul Argis
Régie son : Théo Errichiello
Régie lumière : Paul Argis

Un cocktail détonnant qui revisite les figures du quadrille et les électrise avec l’énergie des danses urbaines.

Présentation

Cercle égal demi Cercle au Carré représente trois ans de recherches, de travail et de nombreux voyages entre les Antilles, la Guyane et l’Europe. Loin d’être une formule mathématique, le titre est avant tout chorégraphique car il désigne les figures du quadrille et autres danses sociales au cœur de cette création ambitieuse pour 9 danseurs et 4 musiciens. La chorégraphe d’origine guadeloupéenne entend revisiter à sa façon cette danse de cour importée au XVIIIe siècle par les colons aux Antilles et en Guyane, qui, réappropriée par les esclaves, fut à l’origine des danses créoles. Tout commence d’ailleurs par l’exposition de cette danse créolisée avec quatre couples traditionnels littéralement envoûtants. Une sorte de danse imposée, qui répond à des « commandements » avant de se déployer en autant de variations libres ancrées dans les danses urbaines d’ici et maintenant. Quadrille, Boulangère, Haute-taille, Biguine, sont soutenus par des interprètes venus du Hip-hop, Krump, Ragga, Voguing… et des musiciens aussi à l’aise dans le traditionnel que l’électro. Chantal Loïal, avec sa compagnie Difé Kako, dépoussière des danses centenaires, dans un tissage et un métissage qui n’a rien à envier au madras, ces étoffes ornées de carrés colorés qui ponctuent les costumes du spectacle. Joyeux, éclatant, Cercle égal demi Cercle au Carré est un concentré de cette culture antillaise transversale, qui mêle le chant, la musique, le texte et la danse avec une légèreté et une finesse inégalée.

 

Le mot de Brigitte Lefevre

Chantal Loïal, c’est la générosité incarnée. Avec cette pièce, elle nous le fait particulièrement ressentir en évoquant ces danses traditionnelles qui lui sont chères et en les unissant à sa propre chorégraphie. Elle a marqué le public au sein de la compagnie Montalvo-Hervieu, s’affirme en tant que chorégraphe, mais aussi en tant que femme et représentante d’une culture et d’une tradition dansante.

 

La chorégraphe

Chantal Loïal, née à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, apprend la danse traditionnelle aux Antilles. En 1977, elle découvre la danse africaine à Paris. Elle intègre des ballets africains, comme Lokolé et Lemba du Congo, la compagnie Georges Momboye de Côte d’Ivoire, puis elle accompagne des chanteurs et groupes d’Afrique de l’Ouest comme Tchico Tchikaya et Kanda Bongo Man. Elle se fait remarquer comme interprète dans Paradis de José Montalvo et Dominique Hervieu, avant de créer sa propre compagnie Difé Kako en 1994. Elle revendique son identité créole et milite pour une chorégraphie métissée. Tout en poursuivant la diffusion de ses spectacles, Chantal Loïal a continué de travailler avec les ballets C de la B à partir de 2008 ainsi qu’avec la compagnie Montalvo-Hervieu. Aujourd’hui, elle se dévoue entièrement à Difé Kako et au Festival Le Mois Kréyol, créé en 2017.

Mentions obligatoires
Production : Compagnie Difé Kako
Avec le soutien : Du Ministère des Outre-Mer, du FEAC, des Directions des Affaires Culturelles de Guyane, Martinique et Guadeloupe, de la DRAC Ile de France, de la Caisse des dépôts Antilles-Guyane, du Conseil Général de la Guadeloupe, du DIECFOM, de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), du Conseil régional de la Guadeloupe, de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, de l’Adami
Coproduction : Festival Suresnes Cités Danse / Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Anis Gras – le lieu de l’autre, Scène Nationale Tropiques Atrium (Fort-de-France) – Martinique, Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val de Marne / Compagnie Käfig – Direction Mourad Merzouki, Touka Danses CDCN – Guyane
Accueil studio : Conservatoire Maurice Ravel, Mairie du 13e arrondissement de Paris, CND – Centre National de la Danse, Carreau du Temple, Micadanses, FGO-Barbara, la Scène Nationale l’Artchipel (Basse-Terre) – Guadeloupe, Centre culturel Sonis (Les Abymes) – Guadeloupe, Centre Culturel Robert Loyson – Guadeloupe, Habitation de La Ramée (Sainte Rose) – Guadeloupe, MA – Guadeloupe.
Remerciements pour leur collaboration : Association Wapa, Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles au Tambour Créole Guyanais, Association Madie et Kera, L’Amicale antillaise de Roissy-en-Brie, Association Quadrilles et Polkas, Association Ame des Roses à Sainte Rose, Association Soleil du Sud à Baillif, Association Trait d’Union à Vieux Habitants, Association Les amis de Fort L’Olive à Vieux Fort, Monsieur David Kathile, Tamboubokanal et Monsieur Raphaël Pacquit, Ensemble Musical et Folklorique d’Hirsingue, An Avan Haute Taille et Otantik du François Perriolat, Wot tay an tan lontan et Tradision péyi nou du Morne-Pitault

Dimanche

8 décembre 2019

15h • Durée : 1h05
Théâtre La Licorne
de 10€ à 14€
Dès 6 ans

LES

Carnets
du festival