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Première française
Chorégraphie : Jean Coralli, Jules Perrot, Marius Petipa
Remontée par Laurent Hilaire
D’après le livret de Théophile Gautier, Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges
Interprètes :
Giselle : Oxana Kardash / Albrecht : Ivan Mikhalev / Hilarion : Georgy Smilevski / Myrtha : Maria Bek
Musique : Adolphe Adam
Scénographie et costumes : Vladimir Arefiev
Chef-d’œuvre du ballet romantique, il s’en est fallu de peu pour que Giselle ne disparaisse à jamais. Créé à l’Opéra de Paris le 28 juin 1841, par Carlotta Grisi et Lucien Petipa, il est repris régulièrement jusqu’en 1868, date à laquelle il est retiré de l’affiche. Heureusement Marius Petipa, frère cadet de Lucien, a l’idée de reprendre cette pièce en 1884 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, moyennant quelques aménagements chorégraphiques. Il renforce notamment la scène de la folie et recompose la scène des Wilis en les mettant sur pointes. Ce sont les Ballets russes de Serge Diaghilev qui ramènent Giselle à Paris en 1910, avec pour interprètes Tamara Karsavina et Vaslav Nijinski. Les allers retours entre la France et la Russie ont façonné ce ballet depuis plus de deux siècles, pour notre plus grand bonheur. Il est significatif que ce soit Laurent Hilaire, Danseur étoile et l’un des plus élégants Albert de l’Opéra de Paris, qui le remonte pour le Ballet Stanislavski de Moscou.
Giselle raconte, au premier acte l’histoire d’une paysanne, Giselle, courtisée par un Prince, Albert, déguisé en villageois pour la séduire. Hans, l’amoureux éconduit de Giselle découvre la supercherie d’Albert, déjà fiancé à Bathilde. Giselle, sous le choc, perd la raison et meurt. Le second acte réunit les protagonistes au fin fond de la forêt. Là, règnent les Wilis, vierges mortes le jour de leurs noces, qui font danser jusqu’à la mort tout homme qui s’aventure sur leur territoire…
Giselle oppose le réel au fantastique et surtout deux visions de la femme : la terrienne et l’éthérée, la vierge folle et la vierge sage, la païenne et la chrétienne. Bien que les rôles ne soient pas aussi marqués qu’Odette et Odile du Lac des Cygnes, Giselle demande presque autant de subtilité pour passer du premier au deuxième acte dit « blanc ».
Giselle, est pour moi, le plus beau ballet romantique.
C’est le ballet voulu par un poète, Théophile Gautier. Les plus grandes compagnies du monde l’ont à leur répertoire et nous le verrons, à Cannes, avec le Ballet Stanislavski de Moscou, dirigé par Laurent Hilaire, premier directeur artistique d’une troupe russe depuis Marius Petipa et qui a été le magnifique danseur étoile et formidable maître de Ballet de l’Opéra de Paris que l’on connaît. Avec ce chef d’œuvre, d’une certaine manière c’est la rencontre entre la tradition russe et notre école française.
Depuis Marius Petipa, Laurent Hilaire est le premier français à diriger une compagnie russe. Il a été nommé à la tête du Ballet du Théâtre Stanislavski de Moscou en 2017, un ballet riche de 120 danseurs et de 125 représentations par an, dans un théâtre qui comprend 1200 places et cinq studios de répétitions. Il fait inscrire à son répertoire les meilleurs chorégraphes du 20e siècle et reçoit un Masque d’Or pour sa reprise de Suite en Blanc de Serge Lifar en 2017.
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