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Olivia GRANDVILLE
A l'Ouest
Dédiée à Marguerite Wylde (1950-2017)
Création 2018 – Première en région – Pièce pour 5 danseuses et 1 percussionniste
Chorégraphie : Olivia Grandville
Interprètes : Lucie Collardeau, Clémence Galliard, Tatiana Julien, Olivia Grandville et Sidonie Duret
Percussions : Pierre Loiseau
Musiques : Alexis Degrenier, Moondog.
Réalisation sonore : Jonathan Kingsley Seilman
Régie son Lucas Pizzini
Lumières : Yves Godin
Conception scénique : Yves Godin, Olivia Grandville
Costumes : Eric Martin
Images : Olivia Grandville
Olivia Grandville rend hommage au pow-wow, danse spirituelle et militante d’une culture niée mais toujours vivante, celle des Amérindiens du Canada.
Présentation
A L’Ouest d’Olivia Granville prend sa source lors d’un voyage au cœur des réserves autochtones du Québec et du Nouveau Mexique. Mais l’idée première de cette pièce est tout autant sonore et musicale que chorégraphique. Elle résonne de cette pulsation obstinée, celle-là même qui avait fasciné l’inclassable musicien Moondog lors d’une expérience initiatique du pow-wow, et qui continue d’incarner aujourd’hui la résistance et la spiritualité des peuples natifs.
A L’Ouest est une danse du battement, à la fois intervalle et obstination, mouvement primordial du cœur et de l’humanité au travail. Ce coup unique et caverneux, léger puis fort, jusqu’au moment où l’esprit vient nous tordre les nerfs. A l’Ouest est une danse de l’ici et du maintenant, l’affirmation d’une verticalité têtue, en suspens, qui bat le sol en le revendiquant. Cascades, igloo et paysages enneigés sont au rendez-vous de cette évocation âpre et poétique. La gestuelle joue de pauses et suspensions, de ralentis nébuleux et de pulsions frénétiques. Cinq danseuses frappent le sol, tournoient sur elles-mêmes, se livrent à des solos stupéfiants puis entrent dans une danse hypnotique et sauvage, qui pulse au son de rythmes puissants et mystérieux.
A l’Ouest est la revanche de la durée contre la péripétie et nous donne une autre perception du temps, aussi intense que la vie est brève.
Le mot de Brigitte Lefevre
Olivia Grandville est une danseuse et chorégraphe au parcours singulier, qui a su prendre le risque de quitter l’Opéra de Paris pour mener une grande carrière. Je suis très sensible à la fidélité qu’elle a témoignée envers Dominique Bagouet, en étant à l’origine des Carnets Bagouet, et en remontant ses œuvres, notamment pour l’Opéra de Paris. Elle est devenue une chorégraphe à la curiosité insatiable, produisant des pièces érudites, pleine d’humour et originales.
La chorégraphe
Olivia Grandville a suivi une formation de danse classique à l’Opéra de Paris et intègre le corps de ballet en 1981. Ses dispositions naturelles l’orienteront vers l’interprétation du répertoire contemporain (notamment de la nouvelle danse française). En 1988, elle décide de se consacrer exclusivement à la danse contemporaine et démissionne de l’Opéra de Paris pour entrer dans la Compagnie Dominique – Bagouet, où elle sera l’interprète principale des ultimes créations du chorégraphe. De 1993 à aujourd’hui, elle s’oriente définitivement vers la création au sein de la compagnie qu’elle a fondée : La Spirale de Caroline.
Distribution
Textes et entretiens : Olivia Grandville
Remerciements pour leur coopération et leurs témoignages à Carl Seguin, Réjean Boutet, Malik Kistabish, Marguerite Wylde, Israël Wylde-McDougall, Katia Rock et Marie Léger.
Regard extérieur : Magali Caillet
Collaborations : Stéphane Pauvret, Aurélien Desclozeaux, Anne Reymann, Fabrice Le Fur
Remerciement à Amaury Cornut.
Administration, production : Christelle Dietzi
Développement et diffusion : Charles Eric Besnier (Bora Bora productions)
Mentions obligatoires
Production : La Spirale de Caroline
Co-productions : Le lieu unique, scène nationale de Nantes ; La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie ; la Ménagerie de Verre (Paris) ; le Centre Chorégraphique National de Nantes ; de Charleroi danse, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; le Centre National de Danse Contemporaine d’Angers.
Avec l’aide de l’ADAMI pour la création et pour la captation.
Avec les soutiens de la Ville de Nantes, du Département de Loire-Atlantique, de l’Institut Français et de l’Ambassade de France à Ottawa, Canada.
La Spirale de Caroline est soutenue par le Ministère de la Culture – Direction Régionale des Affaires Culturelles (Pays de la Loire) au titre du conventionnement et par la Ville de Nantes sur son fonctionnement.